Le goût du lieu a forgé l’esprit de nos vins.

C'est la Revue des Vins de France qui parle le mieux du ROC DES ANGES de Marjorie et Stéphane Gallet : "des vins époustouflants, une montée en puissance phénoménale".
Le domaine n'est pas encore mondialement connu, et il faut en profiter tant que les vins sont encore accessibles. Marjorie Gallet a gagné ses premières lettres de noblesse en impressionnant les sommeliers les plus pointus (notamment avec la cuvée "Carignan 1903") : quatre des dix restaurants « 3 macarons michelin » de Paris proposent déjà le Roc des Anges à leur carte : Pierre Gagnaire, Le Pré Catelan, Ledoyen et Guy Savoy, pour ne parler que des plus illustres. Quelle reconnaissance !

Gros avantage quand une œnologue (donc ingénieure agronome) devient vigneronne (les pieds dans les schistes) : ses vins n'auront jamais de défaut technique ! Mais l'absence de défaut, due à la science de l'oenologue n'est qu'un premier pas vers la qualité ultime, celle que recherche la vigneronne depuis la vigne (en culture biologique certifiée) jusqu'à la bouteille (bouchons de grande qualité) en passant par les assemblages (de cépages, de parcelles). Il faut « sentir » le terroir, déguster ses raisins, bref, « être inspirée » comme dit Marjorie Gallet lorsqu'elle analyse les caractéristiques d'un millésime et décide des assemblages idoines. Là est tout son talent. Originaire de la Côte-Rôtie, elle s'est installée en 2001 (à 23 ans !) au Roc des Anges grâce à la participation financière de nombreux amis. Quel « nez » dans le choix de ce terroir (découvert lors d'un stage chez... Gérard Gauby !) situé dans le nord de la Catalogne française !

Orientées plein nord, un bel atout sous ces latitudes, les vignes produiront des vins frais et fruités malgré les fortes chaleurs du Roussillon. Leur âge avancé (65 ans en moyenne), permettra des rendements naturellement bas (17 hl/ha en moyenne), encore un atout pour réaliser de grands vins concentrés.

Enfin, le sol du domaine de Roc des Anges est constitué de schistes friables souvent feuilletés verticalement. Les racines plongent donc aisément (goulûment!) en profondeur pour pallier à la sécheresse en surface, puiser l'humidité et -entre autres - les sels minéraux nécessaires à la production d'un grand vin salin. La vigneronne aide aussi cette tendance naturelle : le labour des sols arrache les jeunes racines tentées par un développement en surface et ne laisse survivre que celles qui plongent ! En résulte la fameuse « expression du terroir », si chère à Marjorie Gallet qui, avec Stéphane depuis 2008, ne compte pas ses heures pour bichonner ses nombreuses cuvées, notamment à la table de tri pendant les vendanges, où tous les raisins passent sous ses mains impitoyables.